14 mai 2011
Les liens du sang (2)
Quand elle nous a retrouvés, j'ai cru un instant que nous pourrions nous rapprocher.
Elle eut l'air soulagée de me voir vivante, mais rapidement retomba dans son mutisme, et son mépris.
Cela m'a meurtrie, meurtrie, et meurtrie encore. Elle, la seule chose pour laquelle j'ai affronté Electrolyse, se permet de m'ignorer, de me fusiller du regard quand je l'approche, de se dérober à mes gestes tendres.
Parfois, l'amour que je ressens pour elle est si fort, si profondément ancré en moi, que je ressens le besoin de lui faire du mal.
Quitte a ne jamais voir d'amour dans ton regard, Edell, j'aurai au moins du respect et de la peur.
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M
D